Le français est enseigné globalement partout au Japon. On peut l’étudier dans toutes les préfectures du pays, dans des écoles de langues, ou encore à l’université. D’autre part, l’enseignement du français dans l’archipel est intrinsèquement lié au concept de mondialisation, en ce sens qu’il est influencé directement par les multiples transformations, qu’elles soient d’ordre politique, culturel et social, du monde qui entoure nos apprenants.
Les enseignants de FLE s’adaptent donc à cet environnement japonais ne cessant de se « globaliser », en modifiant le contenu de leurs manuels, ou en développant notamment des TICE favorisant un éveil aux langues. Mais qu’en est-il de la perception « locale » des apprenants vis-à-vis de leur apprentissage du FLE au Japon ? Y a-t-il des différences de motivation « localisées », selon la région dans laquelle on apprend le français au Japon ?
Dans notre étude nous avons conduit simultanément une enquête auprès d’étudiants d’université et d’apprenants d’écoles de français, dans la petite préfecture d’Okinawa et à Tokyo, symbole de la mondialisation au Japon. Les résultats de cette étude comparative montrent que de nombreuses perceptions de la motivation sont identiques chez les apprenants des écoles de français, tandis que certaines différences concernant celles des étudiants d’universités s’avèrent, elles, significatives.
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