Studies in THE PHILOSOPHY OF RELIGION
Online ISSN : 2424-1865
Print ISSN : 0289-7105
ISSN-L : 0289-7105
Volume 28
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Articles
  • In Light of Ibn Ezra’s Sefer ha-Shem
    Isaiah TESHIMA
    Article type: Original Article
    2011 Volume 28 Pages 1-15
    Published: 2011
    Released on J-STAGE: September 18, 2019
    JOURNAL FREE ACCESS
    Since the time of Aristobulus and Philo of Alexandria, through the age of Moses Maimonides and Judah Halevy, Jewish thought has always developed within both sympathies and antipathies with Greek philosophy. This paper will argue that the ambivalent postures of Jewish thought to Greek philosophy has not only cultural motives but also a logical base in Jewish understanding of human language, which tends to appreciate the “private name” which is for calling one another in the speech of I-Thou, more than the “proper name” for identifying an object as “It” in the general analysis of philosophy.

    The claim is inspired by the theory of Abraham Ibn Ezra, a Hebrew grammarian in the 12th Century, who distinguishes two kinds of name, i.e., shem ha-etzem (the name of substance) which is the private name used to recognize the only one as unique irreplaceable being, and shem ha-toar (the name of appearance) which is to signify the groups, the types, or the kinds of things by observation of similarities and dissimilarities. Ibn Ezra understands that the reality can not be truly grasped except addressing it as unique with shem ha-etzem, whereas he explains shem ha-toar as a name expressing the imaginative side of reality as perceived by human sense and reason, therefore, connoting the semantic hollowness of generalization by human language.

    Because of this distinction of the two names, the paper will maintain that Jewish thought reaches the explanations of the world, human, and God as different from those of Greek philosophy, since the latter emphasizes more on the importance of the general name for identifying kinds and types which human language creates about phenomena, while Jewish thought tends to respect more the other name which functions to recognize not only God but everyone of human being as unique and only one in the universe.
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  • Ritsuko OKANO
    Article type: Original Article
    2011 Volume 28 Pages 16-29
    Published: 2011
    Released on J-STAGE: September 18, 2019
    JOURNAL FREE ACCESS
    Selon Plotin, l’émanation de l’Un est à la fois la procession de l’être et celle de la conscience. Le but de cet article est de réfléchir sur notre consciense religieuse en reconstruisant l’émanation plotinienne comme déroulement de la conscience. L’Un transcende la cognition, mais il n’est pas ce qui est inconscient. Il a une “simple intuition de soi” qui ne l'objective pas lui-même. L’Intellect qui vient d’être engendré à partir de l’Un est appelé “la vision qui ne voit pas encore”. Il va voir ensuite l’Un en se retournant vers Lui et est déterminé comme la vision qui voit, à savoir l’Intellect pensant. L’Intellect est donc engendré par la vision réflexive qui procède de l’Un et qui le voit en se retournant, et par cette contemplation il y a une dualité du sujet et de l’objet. Néanmoins ce sujet est encore un avec son objet et la cognition de l’Intellect est la pensée de soi-même. L’âme est engendrée de la même façon par la vision qui procède de l’Intellect et qui le voit en se retournant. La caractéristique de la cognition de l’âme est d’être discursive. Les êtres corporels sont dits également être engendrés par la contemplation de la nature (la partie inférieure de l’âme du monde) qui voit elle-même. Au niveau du corps, l’objet est complètement séparé du sujet, et en étant dans les corps, nous percevons par des organes des sens les objets sensibles qui se trouvent hors de nous-mêmes. L’union de notre conscience avec l'Un se réalise par la remontée de ce chemin, c'est-à-dire par une sorte de contemplation réflexive. Nous nous retournons vers l’Un, en nous retournant vers nous-mêmes. Après l’union avec l’Un, en descendant vers la région inférieure et en nous rappelant notre propre expérience de l’Un, nous pensons sur Lui et parlons de Lui, bien qu’il transcende lui-même la pensée et la parole.
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  • Takuya HASEGAWA
    Article type: Original Article
    2011 Volume 28 Pages 30-43
    Published: 2011
    Released on J-STAGE: September 18, 2019
    JOURNAL FREE ACCESS
    A partir des années 80, le thème de la justice apparaît au premier plan des considérations philosophiques de Paul Ricœur. Pour lui, la réflexion concernant la justice a été guidée par le motif de s'interroger sur le social. Or, quand Ricœur considère le problème de la justice, il traite cette question simultanément avec les concepts de l'amour ou du pardon, concepts qui ont souvent une implication religieuse. Pourquoi une réflexion à propos de la justice qui devrait porter essentiellement sur la société doit-elle être liée à la religion ? Pour Ricœur, qui distingue rigoureusement la religion et l'éthique, le court-circuit entre l'amour et la justice doit être évité. Donc, dans cet article, tout en examinant minutieusement le problème de la justice chez Ricœur, nous mettons clairement en évidence un paradoxe inévitable pour la justice. C'est justement ce paradoxe qui met en lumière la relation qui doit lier la justice et le pardon.
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Notes
SYMPOSIUM: Diversity of the Philosophy of Relition
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