Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
Online ISSN : 2432-0668
Print ISSN : 0286-8601
ISSN-L : 0286-8601
Volume 31, Issue 1
Displaying 1-19 of 19 articles from this issue
Articles
  • Tomonori ÔKUBO
    1997Volume 31Issue 1 Pages 1-14
    Published: June 01, 1997
    Released on J-STAGE: September 12, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
  • Yûji TÔGÔ
    1997Volume 31Issue 1 Pages 15-26
    Published: June 01, 1997
    Released on J-STAGE: September 12, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

    Le français parlé procède par une stratégie de la construction du discours qui s'avère sensiblement différente de celle du français écrit. Cette différence s'observe notamment dans le mode de présentation des référents du discours.

    L'analyse d'un corpus du français parlé nous a permis de mettre en lumière les caractéristiques suivantes :

    -La majorité écrasante des phrases sont des phrases à sujet pronominal (91,1%), les phrases à sujet nominal ne représentant que 8,9% du corpus.

    -La grande majorité des sujets nominaux représentent des référents du discours déjà existant dans le contexte ou bien des référents récupérables à partir de celui-ci.

    Ces faits nous incitent à penser que le français parlé évite d'introduire des nouveaux référents en position sujet. Ainsi le français parlé a tendance à séparer la présentation des référents et la prédication. Ces constatations se résument dans le principe suivant régissant la construction du discours : «Evitez le cumul des fonctions.»

    L'analyse a également montré que la dislocation est largement utilisée dans le registre parlé. Cependant, on constate des différences notables entre la dislocation à gauche et la dislocation à droite. La dislocation à gauche a pour fonction de présenter un thème, d'où le statut des référents récupérables qui apparaissent dans cette position. Par contre, la dislocation à droite doit être considérée comme un procédé permettant de remédier à une faille dans l'évaluation des référents du discours. Elle introduit "après coup" un référent dont la présence dans l'espace cognitif de l'interlocuteur n'est pas suffisamment assurée.

    Les recherches sur le français parlé nous permettent d'entrevoir comment la grammaire se construit dans l'interaction du locuteur et de l'interlocuteur.

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  • Tohru HIRATSUKA
    1997Volume 31Issue 1 Pages 27-33
    Published: June 01, 1997
    Released on J-STAGE: September 12, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS

    Le présent article a pour but de mettre en lumière la fonction de deux constructions inversives de la phrase copulative : l'une du type <adjectif {exprimant la quantité/ au comparatif}+copule+sujet> (désignée ci-dessous par le terme de construction tripartite) et la seconde du type <copule+attribut+sujet> (désignée par le terme de construction bipartite).

    Comme l'a soutenu HIRATSUKA (1996), la construction tripartite a cette particularité qu'elle introduit le référent du sujet dans l'univers du discours. Par contre, la construction bipartite a pour fonction d'identifier l'objet possédant la propriété exprimée par l'attribut avec le référent du sujet. Cela résulte des observations suivantes.

    a) La construction tripartite ne peut se mettre à la forme négative, car cela entre en contradiction avec la fonction de présentation du sujet. Au contraire, la négation est possible dans la construction bipartite.

    b) La construction bipartite n'accepte pas les adjectifs exprimant la quantité ou un degré comparatif : ces attributs expriment une propriété trop vague pour que l'on puisse identifier l'objet qui possède celle-ci.

    c) Dans la construction bipartite, le sujet s'accompagne souvent du quantifieur universel tout. Mais, ce quantifieur est exclu de la construction tripartite, parce qu'il est incompatible avec la fonction de présentation.

    d) La construction bipartite admet une restriction portant sur le sujet, marquée par ne ... que ou seul. L'occurrence de telles expressions est compréhensible, car l'identification de l'objet possédant une propriété avec une chose, implique l'exclusion des autres. En revanche, les expressions de restriction ne sont pas acceptables dans la construction tripartite.

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