Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
Online ISSN : 2432-0668
Print ISSN : 0286-8601
ISSN-L : 0286-8601
Volume 42, Issue 1
Displaying 1-20 of 20 articles from this issue
Articles
  • Ryô ODA
    Article type: Article
    2008Volume 42Issue 1 Pages 1-16
    Published: June 01, 2008
    Released on J-STAGE: September 08, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Une fois introduit dans un discours, un nominal peut être repris dans un contexte postérieur, soit par un défini le N soit par un démonstratif ce N. Mais le choix du déterminant représente une énigme linguistique, d'où la dénomination qui lui a été attribuée de "paradoxe de la reprise immédiate". Dans le présent article, nous essayons d'expliquer la différence entre le N et ce N dans leur emploi anaphorique, en proposant une définition précise des circonstances d'évaluation qui garantissent la reprise par le N. Ces dernières doivent permettre d'enchaîner de façon continue pour que l'utilisation de le N soit adéquate, ce qui n'est pas nécessaire pour ce N. Autrement dit, on reprend des vues du référent de le N avec sa toile de fond et ses accessoires, en long shot, sans déplacer la caméra, alors qu'avec ce N, on reprend le référent, mais au zoom cette fois, sans arrière-plan détaillé.
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  • Yûji TÔGÔ
    Article type: Article
    2008Volume 42Issue 1 Pages 17-30
    Published: June 01, 2008
    Released on J-STAGE: September 08, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    Dans le présent article, nous examinons l'hypothèse avancée dans Berthonneau & Kleiber (1983) selon laquelle l'imparfait serait un temps anaphorique méronomique. L'idée que la relation anaphorique doit être reconnue non pas entre deux points temporels mais entre deux situations nous paraît plausible. Cependant, la situation-antécédent de l'imparfait n'est pas, comme Berthonneau & Kleiber le propose, l'événement décrit dans le contexte précédent à l'aide d'un passé simple ou d'un passé composé, mais la situation qui englobe cet événement. D'ailleurs, pour qu'un imparfait soit plausible, le locuteur et l'interlocuteur doivent partager des renseignements sur cette situation-antécédent. Nous croyons, en adoptant la proposition de Lewis (1979), qu'il y a accommodation de présuppositions. Grâce à cette operation, la situation-antécédent est considérée comme partagée.
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  • Takahiro MORITA
    Article type: Article
    2008Volume 42Issue 1 Pages 31-44
    Published: June 01, 2008
    Released on J-STAGE: September 08, 2017
    JOURNAL FREE ACCESS
    L'objectif de cet article est d'étudier la fonction de l'adposition dans l'expression du déplacement spatial en français et en japonais. Ces deux langues sont classées dans une même catégorie typologique appelée la ≪ langue à cadre verbal ≫ (verb-framed language), dans laquelle la trajectoire de déplacement est exprimée par le verbe principal. Cependant, l'adposition de ces deux langues montre une différence systématique quand elle est utilisée avec les verbes de manière. Le présent article montre que la préposition du français participe à l'expression de la trajectoire avec certains types de verbes de manière et constitue la construction à cadre-satellite (satellite-framed), ce qui n'est pas possible pour la postposition du japonais. L'approche statistique de cet article permettra d'élucider l'existence de sous-catégories des verbes de manière en français.
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