Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
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Articles
  • Yui Kurihara
    Article type: Article
    2020 Volume 54 Issue 1 Pages 1-22
    Published: June 01, 2020
    Released on J-STAGE: January 14, 2024
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  • Ayako Ogawa
    Article type: article
    2020 Volume 54 Issue 1 Pages 23-43
    Published: June 01, 2020
    Released on J-STAGE: January 14, 2024
    JOURNAL FREE ACCESS

    Un locuteur qui, face à un décalage entre le <monde de son imagination /de ses convictions> et le <monde réel>, est amené à exprimer son étonnement ou une forme de plainte, de protestation, etc. tient à sa disposition la construction <moi + pseudo-relative> (Moi qui voulais sortir2) !). Notre analyse de divers exemples nous permet de formuler une hypothèse : la construction <moi + pseudo-relative> dérive de la proposition subordonnée, dont l’antécédent est <moi>, et qui exprime une <opposition> (Moi qui avais si peur de la mort, je ne tremblais pas3).) Quand une proposition subordonnée devient une proposition indépendante en raison des effets de l’usage, on se trouve en présence de ce qu’on appelle le phénomène de l’insubordination, qui est une sorte de constructionnalisation. Or ce phénomène de l’insubordination n’a pas fait l’objet d’une analyse diachronique approfondie. Cet article a pour but de montrer de manière diachronique que la construction <moi + pseudorelative> est un cas d’insubordination et que cette construction dérive de la proposition subordonnée, dont l’antécédent est <moi> et qui implique l’ <opposition>.

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  • Rena Miyawaki
    Article type: article
    2020 Volume 54 Issue 1 Pages 45-66
    Published: June 01, 2020
    Released on J-STAGE: January 14, 2024
    JOURNAL FREE ACCESS

    Cet article a pour but de montrer que la prise en considération de la structure textuelle est importante pour expliquer certains emplois spécifiques du plus-que-parfait, qui semblent à première vue se distinguer de sa valeur habituelle d’antériorité dans le passé. En effet, le plus-queparfait paraît parfois entretenir une relation de postériorité avec une série d’énoncés au présent historique, ou au passé simple. Il s’agit néanmoins d’une fausse exception, qui entre dans la règle générale voulant que l’usage du plus-que-parfait soit réservé à la relation d’antériorité. Pour le démontrer, nous nous appuyons sur trois concepts : la “situation centrale” définie par Declerck (1991), le “plan d’énonciation” théorisé par Benveniste (1966), et la “transition hétérogène” formulée par Weinrich (1976). La “situation centrale” organise la subordination des temps relatifs aux temps absolus. Le “plan d’énonciation” divise les temps verbaux en deux catégories, l’histoire et le discours. La “transition hétérogène” s’opère de l’histoire au discours, et réciproquement. Il s’avère, à la lumière de la structure textuelle, que ce plus-que-parfait marque un retour au discours après une parenthèse historique, et restaure la situation centrale dans un rapport d’antériorité avec elle.

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