Bulletin d'Etudes de Linguistique Francaise
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ISSN-L : 0286-8601
Volume 50, Issue 1
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Articles
  • Ayako Ogawa
    Article type: research-article
    2016 Volume 50 Issue 1 Pages 1-21
    Published: June 01, 2016
    Released on J-STAGE: December 04, 2021
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    Quand nous voulons dire en français quelque chose comme : « mon fils m'attend », nous sommes conduits à choisir l'une ou l'autre de ces expressions : « Mon fils m'attend », « Il y a mon fils qui m'attend » (construction du type : « Il y a Y qui +V »), « J'ai mon fils qui m'attend » (construction du type : « X avoir Y qui + V »), ou encore si le contexte le permet : « Mon fils qui m'attend ! » (soit : « syntagme nominal (Y) + qui + syntagme verbal »). Cet article a pour but d'analyser le fonctionnement des constructions « Il y a Y qui +V » et « X avoir Y qui + V », qui comprennent une « pseudo-relative », ainsi que les différences entre ces deux constructions en les confrontant à l'expression « syntagme nominal (Y) + qui + syntagme verbal » qui comprend également une « pseudo-relative ». Nous montrons d'abord que le locuteur utilise cette dernière lorsqu'il n'établit pas un « espace dialogique » comme dans le cas du soliloque ou d'autres que nous prenons également en considération. Cette analyse permet de montrer que le locuteur qui utilise la construction « Il y a Y qui + V » a l'intention sous-entendue d'établir un « espace dialogique » et de développer un dialogue.

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  • Aoi Shiraishi
    Article type: research-article
    2016 Volume 50 Issue 1 Pages 23-41
    Published: June 01, 2016
    Released on J-STAGE: December 04, 2021
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    L'objectif ici est d'analyser les discordances d'articles et de prépositions en Right-Node Raising (‘mise en facteur à droite') en français. Le RightNode Raising est une opération qui donne une construction elliptique dans laquelle l'élément à droite est partagé par les deux conjoints telle que J'ai eu à traiter (un certain nombre de dossier de ce type) et je traite encore un certain nombre de dossier de ce type. (ABEILLÉ & MOURET 2010). Les analyses précédentes supposent qu’il y a une identité phonologique et morphologique entre le matériel commun et le matériel manquant. Cependant, il existe des exemples qui montrent une discordance sans le syncrétisme phonologique comme la phrase suivante : Il y a des langues qui ont et des langues qui n’ont pas de flexion casuelle􏰀 (ABEILLÉ & MOURET 2010) Dans cet exemple, le premier conjoint demande un nom avec l’articleindéfini une flexion casuelle tandis que le deuxième conjoint doit être suivi par un nom avec l’article de négation de flexion casuelle. On peut aussi observer des exemples similaires de discordance sur Internet. Le problème de discordances d’articles nous conduit à nous interroger sur la condition d’identité du Right-Node Raising. Pour juger si ces discordances sont assez acceptables pour être intégrées dans la grammaire, nous avons fait une expérience de jugement d’acceptabilité. Nos conclusions sont que cette discordance d’article est grammaticale et peut être analysée comme une discordance d’éléments qui sont sémantiquement vides.

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  • Yusuke Soga
    Article type: research-article
    2016 Volume 50 Issue 1 Pages 43-62
    Published: June 01, 2016
    Released on J-STAGE: December 04, 2021
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    Il est généralement admis que, pour les conditionnelles si P au procès non accompli qui expriment l'irréel du présent, c'est l'imparfait qui s'impose (si tu n'étais pas là). Mais la réalité linguistique s'avère plus complexe. En effet, il arrive au locuteur de préférer le plus-que-parfait (si votre pauvre père avait pu être avec nous en ce moment) comme dans le cas de l'irréel du passé (si tu avais déjeuné hier à la cantine) ou encore dans celui apparemment mal connu des grammaires de l'irréel de l'avenir (si elle était venue demain). Afin d’élucider les facteurs d’ordre épistémique ou pragmatique, susceptibles d’inciter le locuteur à employer la forme composée, nous partirons du fait que, pour pouvoir interpréter une conditionnelle si P comme exprimantl’irréel, l’allocutaire a besoin de penser que, pour le locuteur, non P est un fait réel. L’analyse de divers énoncés hypothétiques nous permettra d’expliquer le recours au plus-que-parfait : par l’emploi de cette forme verbale, plus apte que l’imparfait à marquer sur le plan modal une grande distance de P par rapport à la réalité, le locuteur cherche à présenter P comme clairement irréel.

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  • Une réponse linguistique
    Baptiste Puyo
    Article type: research-article
    2016 Volume 50 Issue 1 Pages 63-83
    Published: June 01, 2016
    Released on J-STAGE: December 04, 2021
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    本論文では,Les fantômes n'existent pas のような存在を否定する総称文における定冠詞の複数形について考察する.肯定文Les fantômes existent という文における定名詞句の複数形les fantômes によって「幽霊」という種の存在が前提とされているのだとすれば,その否定文であるLes fantômes n'existent pas においては存在前提をもつles fantômes の存在が否定されているという矛盾した意味になってしまう.このような場合において,「幽霊」の存在が否定されているにも拘らず,定名詞句の複数形が用いられるのは一体何故だろうか.本論文はその問いに答えることを通じ,定冠詞の指示する対象において,指示表出は述語の行為者項としての役割を担っていることを明らかにする.

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Contribution spéciale
  • Jean-Jacques Franckel
    Article type: research-article
    2016 Volume 50 Issue 1 Pages 85-116
    Published: June 01, 2016
    Released on J-STAGE: December 04, 2021
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    Cet article articule deux grandes parties étroitement liées mais en même temps très contrastées. La première présente une série de considérations générales sur le langage, en amont du domaine de la linguistique à proprement parler, autour de la question du sens, de la nature de ce que le langage permet de dire (ou pas, ou mal) et de ce en quoi peut consister à travers lui comprendre, se comprendre, se faire comprendre. La seconde reprend certaines de ces questions de façon spécifique à partir de l’analyse linguistique d’une forme particulière d’une langue particulière, à savoir l’expression vouloir dire en français. En posant la question : que veut dire vouloir dire ? nous examinerons en même temps celle d’une possible compositionnalité entre le verbe vouloir et le verbe dire.

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