Des phémomènes d'autodigestion cellulaire ont été décrits très souvent dans la cellule animale. Généralement ils sont en rapport avec l'activité de structures spécialisées, les cytolisomes ou vacuoles autophagiques. Cependant, dans la cellule végétale les références á l'existence de formations analogues à celles-ci sont plus rares.
Au cours de l'étude ultrastructurale des racines de l'
Allium cepa et du
Lupinus albus, on a trouvé, outre les éléments normales du vacuome d'autres. types de vacuoles comparables aux vacuoles autophagiques frequemment observés dans la cellule animale, en des conditions normales ou pathologiques. Les vacuoles typiques, après fixation par le glutaraldéhyde-postosmié, se présentent vides ou contenant un precipité dense à structure finement granuleuse fibrillaire.
Les autres vacuoles montrent un contenu beaucoup plus dense et hétérogène, qui pent se présenter, soit amorphe, soit formé par des granules à l'aspect ribosomale, ou bien organisé en structures multilamellaires.
Parfois, ces vacuoles renferment des débris cellulaires, où il est encore possible de reconnaître quelques organites (mitochondries, corps de Golgi) plus ou moins dégénérescents. Alors, elles ressemblent les vacuoles autophagiques ou cytolisomes de la cellule animale. Le reticulum endoplasmique lisse semble jouer un rôle très important dans la formation de ces vacuoles autophagiques.
La fonction probable de ces structures est finalement discutée, en rapport avec les découvertes récentes dans le domain de la biochimie et de la cytochimie végétales.
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