Mon essai réexamine et critique l'interprétation du
Suicide (Émile Durkheim, 1897) par Philippe Besnard. Nous montrons les limites de la reconstruction du
Suicide par Besnard. Et notre intention est d'apprécler la profondeur de la problématique que fournit le
Suicide.
Besnard affirme que la “vraie” théorie durkheimienne a été gauchi, dans le
Suicide, par l'effet des préjugés de Durkheim à légard des femmes. C'est à dire, Durkheim a relégué le suicide fataliste--qui résulte d'un excès de réglementation--pour qu'il dissimule le fait que les femmes, aussi bien que les hommes, avaient «besoin de liberté».
Besnard retrouve le suicide fataliste relégué dans le
Suicide par Durkheim. Et Besnard le situe sur la dimension régulation en rapport, exprimé par une curbe en U, avec le suicide anomique. On trouvera dans notre article quatre matières suivantes :
1. Une reconstitution théorique de l'interprétation du
Suicide par Philippe Besnard.
2. La fouille du motif de son interprétation du
Suicide.
3. Le réexamen de la légitimité de cette interprétation. Surtout, on remarque que Besnard a délaissé le suicide artruiste dans sa reconstitution du
Suicide. C'est là qu'on trouve un écart entre Durkheim et Besnard.
4. L'intention du
Suicide est seulement de rechercher les conditions dont dépend ce fait défini le taux social des suicides. Ce n'est jamais d'éclaircir le rapport entre les actes individuels et ses causes sociales.
En conclusion, l'interprétation par Philippe Besnard n'est qu'un des aspects de l'interprétation du
Suicide.
mots-cléfs : Philippe Besnard,
Le Suicide (Émile Durkheim, 1897), le suicide artruiste
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